842.4 Corneille (Pierre)

« Si l’amour vit d’espoir, il périt avec
lui :
C’est un feu qui s’éteint, faute de nourriture. »
Corneille (Pierre), Le Cid, I, 2, vv. 108-109 (Paris, Larousse, collection « Nouveaux classiques Larousse », 1970, p. 39).
« Dans le bonheur d’autrui je cherche mon bonheur. »
Corneille (Pierre), Le Cid, I, 2, v. 144 (Paris, Larousse, collection « Nouveaux classiques Larousse », 1970, p. 40).
« […] Aux âmes bien nées,
La valeur n’attend point le nombre des années. »
Corneille (Pierre), Le Cid, II, 2, vv. 405-406 (Paris, Larousse, collection « Nouveaux classiques Larousse », 1970, p. 59).
« Ah ! qu’avec peu d’effet on entend la
raison,
Quand le cœur est atteint d’un si charmant
poison ! »
Corneille (Pierre), Le Cid, II, 5, vv. 523-524 (Paris, Larousse, collection « Nouveaux classiques Larousse », 1970, p. 66).
« Nous n’avons qu’un honneur, il est tant de
maîtresses !
L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un
devoir. »
Corneille (Pierre), Le Cid, III, 6, vv. 1058-1059 (Paris, Larousse, collection « Nouveaux classiques Larousse », 1970, p. 96).
« Vous ne connaissez point l’amour ni ses
traits :
On peut lui résister quand il commence à naître,
Mais non pas le bannir quand il s’est rendu maître,
[…]
Et quand l’âme une fois a goûté son amorce,
Vouloir ne plus aimer, c’est ce qu’elle ne peut,
Puisqu’elle ne peut plus vouloir que ce qu’il
veut. »
Corneille (Pierre), Horace, III, 4, vv. 918-926 (Paris, Hachette, collection « Nouveaux Classiques illustrés », 1976, édition 1980, p. 89).
« […] Quand la renommée a passé l’ordinaire,
Si l’on n’en veut déchoir, il faut ne plus rien
faire. »
Corneille (Pierre), Horace, V, 2, vv. 1571-1572 (Paris, Hachette, collection « Nouveaux Classiques illustrés », 1976, édition 1980, p. 128).